En France, le principe d’égalité devant l’impôt est un pilier fondamental du système fiscal.
Cependant, certains contribuables bénéficient de dispositifs spécifiques qui allègent leur charge fiscale. Par exemple, les retraités âgés de plus de 65 ans peuvent profiter d’un abattement sur leur revenu imposable, sous réserve de conditions de ressources.
Pour l’année 2025, cet abattement s’élève à 1 401 € si le revenu net global ne dépasse pas 28 230 €, et double pour les revenus inférieurs à 17 550 €. Ces mesures illustrent comment la législation fiscale peut s’adapter aux situations particulières tout en respectant le cadre général d’équité.
Le quotient familial : un levier d’ajustement fiscal
En France, le quotient familial joue un rôle crucial dans l’adaptation de l’impôt sur le revenu à la composition du foyer. Ce mécanisme permet de réduire l’imposition en fonction du nombre de parts fiscales, qui incluent les enfants à charge.
Les parents peuvent également rattacher leurs enfants majeurs jusqu’à 21 ans, voire 25 ans s’ils poursuivent des études, au foyer fiscal. Cette disposition vise à alléger la pression fiscale sur les familles tout en tenant compte des charges liées à l’éducation et à l’entretien des enfants.
Ainsi, le système fiscal français cherche à équilibrer équité et soutien aux foyers avec des responsabilités familiales accrues.
Les abattements fiscaux pour les retraités en 2025
En 2025, les retraités de plus de 65 ans peuvent bénéficier d’abattements fiscaux significatifs, sous réserve de respecter certaines conditions de ressources. Par exemple, un couple dont chaque membre remplit les critères d’âge et dispose d’un revenu net global de 27 000 € pourra déduire 2 802 € de son revenu imposable.
En revanche, un couple avec un revenu net global de 29 000 € ne bénéficiera d’aucun abattement. Ces dispositifs s’appliquent également aux titulaires d’une pension militaire pour invalidité ou d’une pension pour accident du travail, à condition que le taux d’invalidité soit d’au moins 40 %.
Ces mesures visent à alléger la charge fiscale des foyers modestes tout en tenant compte de leurs spécificités.