De nos jours, les Français disposent de plusieurs moyens pour préparer préalablement leur succession. Zoom sur les solutions les plus prisées !
Voici quelques pistes à creuser pour optimiser sa succession
La succession reste un sujet sensible, et parfois tabou. Or, il faut prévoir un avenir meilleur pour sa progéniture. A cet effet, les parents peuvent léguer leur patrimoine à leurs enfants (équitablement). Autrement, les conflits familiaux seront inéluctables après le décès des ascendants. D’où la nécessité de préparer sérieusement et préalablement sa succession de son vivant.
La transmission d’un patrimoine doit être bien organisée et optimisée. L’objectif est de protéger ses proches d’éventuels aléas. Mais les choix peuvent être difficiles, surtout s’il y a plusieurs héritiers. Parmi les options possibles, il y a notamment la rédaction d’un testament. Il s’agit de l’outil traditionnel pour transmettre ses biens à ses proches après son décès.
En cas de successions « complexes », voire inédites, il vaut mieux solliciter un notaire chevronné. Il vous sera d’une grande aide lors de la rédaction de ce document légal de grande importance. D’autant plus que certaines erreurs peuvent changer la donne. Vous pouvez d’ailleurs confier votre testament à un notaire. Le cas échéant, celui-ci doit obligatoirement l’enregistrer au FCDDV (fichier central des dispositions de dernières volontés) dans un délai de 3 mois suivant votre décès.
Dans l’objectif de minimiser les droits à régler, vous avez intérêt à faire des donations de votre vivant. Si vous êtes parent, vous pouvez donner jusqu’à 100 000 € à chacun de vos enfants en franchise de droits tous les 15 ans.
D’autres solutions alternatives pour bien préparer sa succession en France
Parmi les options possibles, il y a la donation en démembrement de propriété. En principe, cela consiste à donner la nue-propriété d’un bien immobilier à un proche. Il peut s’agir de votre conjoint, de votre enfant, etc. Dans tous les, en tant que donateur, vous conservez l’usufruit sur une période fixée préalablement.
En clair, vous pouvez résider dans votre logement ou bien le mettre en location pour générer des revenus réguliers.
Toujours dans l’objectif de préparer votre succession, vous pouvez ouvrir un contrat d’assurance-vie et/ou un PER (plan épargne retraite). La première option s’avère plus avantageuse en raison de sa flexibilité. Contrairement au PER, l’assurance-vie permet de faire un rachat (partiel ou total) à tout moment. En cas de retrait, votre PER sera clôturé automatiquement.
Pour transmettre un patrimoine avec l’assurance-vie, vous avez accès à une clause bénéficiaire. Vous pouvez désigner une ou plusieurs personnes de votre choix. Vous n’êtes pas contraint de léguer votre fortune à un héritier légal.
La sonne est tout autre avec un PER. D’autant plus que ce placement financier existe en deux versions distinctes. D’un côté, il y a le PER bancaire, et de l’autre le PER assurance. Dans le premier cas, les capitaux cumulés intègrent l’actif successoral de l’épargnant après le décès de l’assuré. Dans le deuxième cas, l’épargne sera reversée aux bénéficiaires désignés dans le contrat.