En fin de carrière, différentes contraintes (administratives) peuvent être source de stress. Il existe heureusement quelques solutions pour lever un peu le pied l’heure venue. Comment s’y prendre ?
Voici des pistes solides à creuser pour lever le pied en fin de carrière
De toute évidence, la fatigue (physique et mentale) empire avec l’âge. La raison pour laquelle les futurs retraités redoutent la période de fin de carrière. Ils doivent supporter davantage de stress avant de quitter la vie active en toute sérénité. D’autant plus que l’âge de départ à la retraite va encore progresser.
Il s’avère très risqué de changer brutalement de vie professionnelle en fin de carrière. En effet, il faut réfléchir à deux fois avant de démissionner à l’approche de l’âge de départ à la retraite. Le cas échéant, il y aura probablement une incidence sur la validation de vos trimestres de retraite. Idem pour le montant de votre future pension.
Pour éviter toute mauvaise surprise, mieux vaut emprunter une autre voie moins risquée. Parmi les pistes à creuser, il y a notamment le passage à temps partiel. L’objectif est de réduire votre temps de travail de manière progressive. En contrepartie d’une baisse de revenus, vous disposez de temps libre en fin de carrière. Mais vos droits à la retraite et votre pension complémentaire peuvent changer in fine.
D’autres dispositifs à activer en fin de carrière
Au lieu de démissionner en fin de carrière, vous avez plutôt intérêt à choisir une rupture conventionnelle. Il s’agit d’une solution moins risquée, surtout à l’approche de la retraite. L’avantage principal réside dans les allocations chômage versées jusqu’à votre départ. Cerise sur le gâteau, vous disposez de plus de temps libre.
Pour lever le pied en fin de carrière, servez-vous de votre compte épargne-temps (proposé par votre entreprise). De quoi réduire progressivement votre activité avant la retraite. Dans certains cas, vous avez la possibilité de quitter votre job et toucher des indemnités en plus. En activant ce levier, votre employeur peut vous proposer de travailler trois jours par semaine.
Il existe également un autre dispositif favorable aux salariés en fin de carrière. Il s’agit, en l’occurrence, de la mise en place du mécénat de compétences. En plus de statut de salarié, vous pouvez consacrer du temps à un projet d’intérêt général pour le compte d’une association. Pour bénéficier de ce dispositif, parlez-en à votre employeur ou rapprochez-vous des ressources humaines.
Quid de la retraite progressive ? Y a-t-il des conditions spécifiques à remplir ?
Pour disposer d’un peu de temps libre en fin de carrière, tournez-vous vers la retraite progressive. Il s’agit d’un dispositif très répandu en France permettant de réduire votre temps de travail tout en touchant une partie de votre pension de retraite. Même les médecins seniors sont potentiellement éligibles à ce dispositif.
Par exemple, en travaillant à hauteur de 80%, vous percevez 80% de votre rémunération plus 20% de votre pension de retraite. D’autant plus que ce système vous permet de continuer à cotiser des trimestres.
Pour bénéficier de la retraite progressive, vous devez être à moins de deux ans de l’âge légal de départ, cotiser préalablement au moins 150 trimestres et travailler à temps partiel entre 40% et 80% d’un temps complet.