Les Français s’intéressent de plus en plus aux livrets réglementés. Après le livret A qui reste toujours le plus plébiscité, on retrouve aussi le LEP, le PEL et bien d’autres.
Mais, ces types d’outils permettent-il de sécuriser votre épargne en cas de crise ? Explications.
PEL : le fonctionnement du fonds de garantie des dépôts et de résolution
Il est important de rappeler que les livrets réglementés sont proposés par les banques. Bien que ces dernières s’en sortent bien souvent face à la crise, il arrive qu’elles fassent faillite. Alors, qu’adviendra-t-il de l’argent accumulé dans votre outil d’épargne ? Vous ne risquez pas de le perdre, notamment grâce à l’existence du fonds de garantie et dépôts de résolution ou FGDR.
Ce dernier indemnise les clients si l’établissement bancaire fait face à une défaillance, et ce, dans une limite de 100 000 euros par titulaire et par établissement. Cette somme s’applique, peu importe le nombre de comptes que vous disposez au sein de la même banque.
Il convient cependant de souligner que ce système couvre différents types de dépôt, comme les livrets jeunes, les livrets bancaires, les comptes espèces liés à un PEA, les comptes courants, etc. Et l’épargne logement, c’est-à-dire le PEL et le CEL, en font partie.
Livret A et LDDS, LEP : les livrets réglementés garantis par l’État
Si vous avez choisi le livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le livret d’épargne populaire (LEP) pour épargner votre argent, ce n’est pas le FGDR qui s’applique. En effet, ces dispositifs réglementés sont garantis par l’État. En cas de crise, ce dernier se charge alors du remboursement des sommes cumulées en intégralité.
Il est important de souligner que ces livrets réglementés sont tous plafonnés : 12 000 euros pour le LDDS, 22 950 euros pour le livret A et 10 000 euros pour le LEP. À titre de rappel, celui-ci est conçu spécialement pour les épargnants ayant des revenus modestes et il affiche un taux de rémunération à 4% depuis le mois d’août. Ce qui se révèle tout de même intéressant pour les titulaires du compte.
Le livret A et le LDDS, quant à eux, offrent également un taux de rémunération de 3% jusqu’en février 2025. Ce qui permet, avec la baisse de l’inflation, d’avoir un bon rendement, même sur une courte période.
Vous l’aurez compris, le fonctionnement des livrets réglementés est légèrement différent en cas de crise. Pour minimiser les risques, il est fortement recommandé de diversifier vos placements.
Sachant cependant que les doublons sont désormais interdits, vous avez la possibilité d’ouvrir un de chaque, en veillant à bien respecter les limites imposées. Renseignez-vous préalablement auprès d’un professionnel dédié pour éviter les sanctions.