De nos jours, c’est très difficile d’estimer les taux d’intérêt des crédits immobiliers. La raison pour laquelle CNCEF Crédit a mené sa propre enquête sur ce sujet !
Des taux d’intérêt stables ou en baisse, voici les estimations de CNCEF Crédit
Alors que la situation politique en France se déstabilise, certains emprunteurs hésitent à concrétiser leurs projets immobiliers. Nous parlons ici des acquéreurs immobiliers qui redoutent une nouvelle hausse des taux. Pour y voir plus clair, il faut préalablement consulter l’évolution des taux depuis le début de l’année.
A priori, ceux-ci sont plutôt stables voire en baisse actuellement. En dépit de cela, l’incertitude pèse toujours sur l’esprit des acheteurs potentiels. D’après CNCEF Crédit, il est encore possible d’emprunter en moyenne à 3,6% sur 20 ans. Il s’agit d’une association agréée de courtiers en prêts.
Voici les explications de l’association par rapport à la situation actuelle : « il faut donc cesser d’attendre que le (futur) gouvernement, d’un coup de baguette magique, rétablisse le niveau des taux à celui d’avant 2023. C’est pour le moins hypothétique, voire improbable, et, dans tous les cas, cela peut prendre plusieurs années ».
Les primo-accédants favorisés par le PTZ
Les primo-accédants, quant à eux, peuvent accéder au PTZ (prêt à taux zéro) en plus de leur crédit. Pour activer ce levier, ces derniers doivent néanmoins remplir les conditions d’attribution. Il y a notamment la localisation du bien (un logement collectif neuf). Celui-ci doit effectivement se trouver en zone tendue.
Le PTZ s’ouvre également aux primo-accédants dans le cadre d’un achat dans l’ancien sous condition de travaux en zone détendue. Bien entendu, il faut respecter les plafonds de ressources prévus. Rappelons que ceux-ci ont été rehaussés en avril dernier en passant de +7% à +30%. A cela s’ajoute la création d’une quatrième tranche de revenus.
CNCEF Crédit explique : « quelques banques mutualistes ont décidé d’abonder une somme à taux zéro. Si on y ajoute des taux bonifiés pour des biens affichant un diagnostic de performance énergétique (DPE) qualitatif, cela permet de diminuer le coût du crédit et d’obtenir un taux d’intérêt moyen proche des 1 % dans certains cas ».
Quid de l’éco-PTZ ?
Toujours selon l’association, les primo-accédants peuvent se tourner vers les biens en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) : « les promoteurs étant enclins à accorder de grosses remises ou à offrir cuisine équipée ou frais de notaire ».
Il y a aussi l’éco-PTZ (ou éco-prêt à taux zéro) dont le montant peut se chiffrer jusqu’à 50 000 € sans conditions de ressources moyennant des travaux de rénovation énergétique. Selon CNCEF Crédit, il s’agit d’« un vrai plus pour les propriétaires bailleurs qui souhaitent remettre sur le marché de la location des biens mal classés au titre du DPE ».
En ce qui concerne l’assurance emprunteur, l’association de courtiers précise : « certaines banques s’ouvrent à la délégation d’assurance, c’est-à-dire qu’elles n’exigent pas que l’assurance emprunteur soit souscrite auprès de leur établissement ».