En France, le prélèvement à la source de l’IR est déjà en marche. Impossible de faire machine arrière.
Le mieux que l’on puisse faire, c’est d’anticiper une éventuelle baisse de salaire en septembre.
Vers une baisse de salaire en septembre 2024 ? Comment l’anticiper ?
D’habitude, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu évolue au mois de septembre. Selon votre dernière déclaration de revenus, son taux peut augmenter ou baisser. L’administration fiscale se charge de calculer la différence en cas de changement (augmentation de salaire, par exemple). Si le nouveau taux chute, il y aura une baisse de revenus à la rentrée. Il s’agit en l’occurrence d’une situation défavorable, surtout pour les ménages modestes.
La raison pour laquelle les salariés français craignent une baisse de leur rémunération à cause d’une éventuelle hausse du taux de prélèvement à la source. Dans un tel scénario, il faudrait puiser dans son épargne pour éviter de tomber dans la zone rouge. Les titulaires d’anciens contrats d’assurance vie disposent naturellement de liquidité immédiate.
En cas de difficultés financières, vous pouvez effectivement piocher dans votre assurance vie en actant un rachat partiel ou total. De quoi sauver votre pouvoir d’achat à la rentrée si votre taux d’imposition augmente in fine.
Si vous êtes déjà associé d’une SCPI, vos dividendes trimestriels pourraient également changer la donne en septembre. Il s’agit, depuis plusieurs années, de l’une des solutions d’investissements alternatifs en France.
Y a-t-il un moyen de contourner cette baisse de revenus en septembre
En l’absence d’une démarche préalable, cette éventuelle baisse de votre rémunération serait inéluctable en septembre. C’est notamment le cas si votre déclaration de revenus est plus importante que l’année précédente. Pour éviter cette situation à l’avenir, connectez-vous à votre espace personnel sur le site impots-gouv.fr. Cliquez ensuite l’onglet « gérer mon prélèvement à la source ».
Lors de cette démarche simple, choisissez l’option « signaler un changement » ou « actualiser suite à une hausse ou une baisse de vos revenus ». Dans tous les cas, cela permet de réduire davantage le pourcentage de votre prélèvement à la source de l’IR. Mais il y a un revers, qui est loin d’être négligeable.
En contrepartie de cette réduction de votre taux de prélèvement à la source, une majoration des impôts à payer, pour l’année prochaine, sera inéluctable. En raison, la somme qui aurait dû être prélevée par le fisc a été modifiée in extremis.
L’autre alternative consiste à dissimuler votre taux d’imposition à votre employeur. D’après les explications de la DGFiP : « cette option ne présente un intérêt que si vous percevez d’importants revenus en plus de vos salaires et que vous ne souhaitez pas que votre employeur applique votre taux personnalisé ».